Derrière la décision de laisser le Championnat du monde de F1 2022 à 22 courses, il y a un besoin de réduire les coûts et les complications d’ordre logistique. Pas de courses entre Monza (11 septembre) et Singapour (2 octobre)
Le Championnat du monde de F1 2022 ne remplacera pas le GP de Russie, prévu le 25 septembre mais annulé dès février après l’invasion de l’Ukraine. Bien que le président Stefano Domenicali et son équipe aient tout fait pour remplacer Sotchi, il a été décidé de réduire le calendrier de 23 à 22 GP et non faute de candidats (Jerez et Portimao étaient en lice, après avoir écarté le Qatar étant donné qu’en cette période de l’année, les températures ne recommandaient même pas une course de nuit). Les raisons sont liées aux difficultés logistiques et à la maîtrise des coûts.
la décision
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Formula One Group (et les écuries) se demandait si le jeu en valait la chandelle étant donné que l’argent récolté pour une course supplémentaire serait alors dépensé en transport, d’autant plus que pour les règles européennes sur la circulation des marchandises les écuries devraient retourner à la base, déballer le matériel puis le remballer pour repartir : un cauchemar logistique. Impensable de restaurer Sotchi pour des raisons politiques évidentes et impossible avec la vente de billets de changer les dates des derniers GP à inclure le Qatar avant la finale d’Abu Dhabi, par exemple. D’où la décision de ne pas ajouter de charges à un moment où les coûts externes et les délais sont déjà serrés. Ainsi, après le GP de Monza (11 septembre), le Championnat du monde reprendra à Singapour presque un mois plus tard (2 octobre). Les F.2 reprendront la course au Castellet (France) du 22 au 24 juillet.