Le projet Cavallino s’est avéré immédiatement valable : les monoplaces de Leclerc et Sainz parviennent à contenir les sautillements grâce à une souplesse conceptuelle qui permet de travailler avec de nombreux réglages faciles à faire, même sur les hauteurs du sol.
Les deux premiers GP de la saison ont mis en lumière les performances de la Ferrari F1-75, confirmant qu’il s’agit d’un projet bien né. Sa rivale la plus redoutable est la Red Bull RB18 qui après le faux pas de Sakhir, avec l’abandon des deux voitures en raison d’un problème de tirage d’essence, s’est imposée en Arabie Saoudite avec Max Verstappen. Bien que les deux projets montrent des différences conceptuelles claires, actuellement les performances des deux voitures se chevauchent presque, essentiellement les facteurs sont différents mais la somme finale est presque identique. Sur cette base, il est légitime de se demander si la lutte serrée entre ces deux voitures ne représente qu’un événement transitoire, temporaire, ou peut-elle se transformer en une condition stable qui représente le leitmotiv de toute la saison.