Analyse du grand départ du Cavallino, qui est enfin redevenu compétitif dans toutes ses composantes. Et parler de Coupe du monde, c’est enfin possible
Si pas maintenant quand? Parler de Championnat du Monde après trois courses sur les 22 (au moins) prévues peut sembler prématuré. Mais comment ne pas y penser, alors que le parcours de Ferrari dans ce championnat semble être la traversée exaltante d’une avenue pleine de feux tricolores où le vert apparaît, comme par magie, dès que le Cheval Cabré approche ? Les faits : le F1-75 est rapide comme l’éclair et fiable ; son meilleur pilote, Charles Leclerc, pilote superbement ; l’autre pilote de Maranello, Carlos Sainz, s’est éliminé à Melbourne et compte tenu de la situation il peut se préparer sereinement à aider son coéquipier ; la seule voiture à égaler le rouge aujourd’hui, Red Bull, souffre de sérieux problèmes techniques et perd des points comme jamais auparavant ; l’autre voiture à la veille de la redoutable, la Mercedes, ne casse pas mais est lente et pour l’instant elle ne dérange pas. La traduction de ce qui vient d’être répertorié est un classement mondial qui se lit comme suit : Leclerc pointe 71, George Russell – le pilote le plus proche – 37. Un abîme.