Les deux All Stars organisent un spectacle au United Center, où les Sixers gagnent. Minnesota plie Détroit
Joel Embiid marque 40 points, DeMar DeRozan répond avec 45 mais les Philadelphia 76ers du centre camerounais remportent le match United Center. Dans l’autre course, Minnesota a eu du mal à battre les tenaces Detroit Pistons. Les 66 points combinés de Towns, Russell et Beasley sont décisifs.
Chicago Bulls – Philadelphie 76ers 108-119
Philadelphie (32-21) fait sensation à Chicago et prouve qu’il a tout ce qu’il faut, hors imprévus et blessures, pour pouvoir être un protagoniste au plus haut niveau de la Conférence Est. Avec ce Joel Embiid, qui mérite le titre de MVP pour la façon dont il a joué au cours des deux dernières saisons, il ne commence jamais battu. Chicago (33-20), en revanche, n’a tenté avec conviction qu’en 4e période, après avoir terminé mené par 17. En l’absence de Zach LaVine (problèmes de dos), l’attaque des Bulls a été tout en classe par DeMar DeRozan et sur l’axe Vucevic-Dosunmu. L’ancienne star des Raptors et des Spurs a peint une autre performance de chef-d’œuvre de sa splendide saison régulière jusqu’à présent (il est également présent dans le discours du MVP). Les chiffres réunis par DeRozan (45 points, 9 rebonds et 7 passes) parlent d’eux-mêmes mais pouvoir admirer la façon dont ils ont été produits, conscients, élégants, harmonieux, leur donne encore plus de valeur. Plus en difficulté Vucevic (23 points, 7 rebonds et 5 passes), notamment pour le poids dérivé de la tâche de limiter défensivement l’Embiid illimité. De manière générale, Chicago a peut-être un peu manqué de duels individuels et de cohésion de l’organisation défensive. Ce n’est pas le cas, notamment, de Javonte Green (17 points et 2 contres), l’un des meilleurs des deux côtés du terrain. Mieux, bien mieux Philadelphie. Joel Embiid a kidnappé le jeu à plusieurs reprises, s’appuyant parfois un peu trop sur le tir en fondu, mais il aurait pu marquer dans presque toutes les possessions du jeu. Il domine et on ne peut pas faire grand-chose d’autre pour empêcher que cela se produise. Pour lui 40 points (14/23 au tir), 10 rebonds et 2 contres en 32′. Philadelphie avec des rotations défensives bien faites, un bon équilibre en attaque et une régularité désarmante pendant 48 minutes. Solide équipe de Doc Rivers, très ponctuelle pour exploiter chaque décalage, fragilité et incertitude des Bulls. Belle performance également de Tobias Harris avec 23 points, tir à 10/15 depuis le terrain, 8 rebonds et 5 passes décisives. Avec cette défaite, l’entraîneur des Bulls « offre » Erik Spoelstra et son staff du Miami Heat l’opportunité d’entraîner l’équipe Durant lors du prochain All Star Game.
Chicago : DeRozan 45 (18/30, 0/2 sur trois, 9/11 tl), Vucevic 23, Green 17. Rebonds : DeRozan 9. Passe décisive : DeRozan 7.
Philadelphie : Embiid 40 (14/23, 2/4 sur trois, 10/11 tl), Harrs 23, Maxey 16. Rebonds : Embiid 10. Passes décisives : Maxey 6.
Timberwolves du Minnesota – Detroit Pistons 118-105
Minnesota (28-25) lutte beaucoup mais s’impose au Target Center contre Detroit (12-41), qui n’a jamais baissé les bras et cela crédite certainement la performance des garçons entraînés par l’entraîneur Dwane Casey de positivité. Les Timberwolves, on le sait, jouent pour marquer un de plus que leur adversaire et avec le trio composé de Karl-Anthony Towns (24 points et 12 rebonds), D’Angelo Russell (22 points et 8 passes) et Malik Beasley (20 points et 9 rebonds) ont assuré une longueur d’avance sur les Pistons, qui sans Cade Cunningham perdent beaucoup en termes de créativité et de talent. Les Wolves l’ont ramenée chez elle en 4e période, accélérant aux bons moments et résistant aux coups de queue d’un fier Détroit. Pour clore le score un triplé d’Anthony Edwards (17 points, 4/12 au tir), un peu hors jeu du scénario jusqu’à ce moment-là, qui a fixé le score à 118-105.
Minnesota : Towns 24 (11/18, 2/3 sur trois), Russell 22, Beasley 20. Rebonds : Towns 12. Aides : Russell 8.
Detroit : Bey 24 (7/16, 6/11 sur trois, 4/5 tl), Lyles 16, Joseph 15. Rebonds : Stewart 12. Passes décisives : Hayes 8.