Chicago passe 119-115 à New York au terme d’une bataille digne des défis entre Jordan et Ewing. Les héros modernes sont DeRozan, décisif avec 18 de ses 34 points en quatrième période, et Randle
Comme au bon vieux temps. Comme lorsque les batailles judiciaires du Madison Square Garden étaient dirigées par Michael Jordan et Patrick Ewing, et que New York-Chicago valait plus qu’un match de saison régulière début décembre. Ce Knicks-Bulls a cependant gardé la tradition du milieu des années 90 élevée, offrant aux 19 812 spectateurs entassés dans l’arène la plus célèbre du monde un défi spectaculaire, un tête-à-tête résolu seulement à la fin par DeMar DeRozan, le leader des nouveaux Bulls qui avec 34 points a signé le 119-115 final. New York s’est remis de l’abîme de 21 points dans lequel il était tombé au deuxième quart-temps pour offrir à ses fans ce défi spectaculaire, avec Julius Randle essayant de prendre la place d’Ewing avec 30 points, 12 rebonds et 6 passes décisives. : cela n’a pas suffi. .
Chicago
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Les Bulls (15 gagnés-8 perdus pour l’instant) confirment qu’ils ont ce qu’il faut pour être dans l’élite de l’Est. Le caractère, tout d’abord. Celui inculqué par l’entraîneur du mois Billy Donovan, celui que DeRozan incarne si bien : en quatrième période il a inscrit 18 de ses 34 points, trouvant son chemin vers le panier même quand New York avait dressé un mur en défense et le L’attaque des taureaux était en difficulté. Pas DeRozan, l’un des derniers bastions du tir moyen, celui qui sait faire la différence même en choisissant cette solution si invisible aux chiffres et aux statistiques. Chicago a son propre caractère, et celui de l’extraordinaire Alex Caruso : il ferme avec 6 points, 6 rebonds et 6 passes décisives, mais même les 4 interceptions ne disent pas à quel point il a fait la différence. C’est un scooter inépuisable, probablement le meilleur défenseur NBA vu jusqu’à présent avec Draymond Green : quand il est sur le terrain, Chicago coupe les Knicks de 21 points. Impressionnant comme l’équipe change : et dire qu’il y a quelques années il était sur le point de choisir Avellino et la Serie A, avant d’opter pour une place en G-League à partir de laquelle il a commencé son ascension vers la gloire. Aussi meurtriers Nikola Vucevic et Zach LaVine, tous deux avec 27 points et 7 rebonds, la note discordante pour les Bulls est le mauvais match de Lonzo Ball, incapable à la fois de gérer l’équipe et d’être utile comme tireur de corner (2/10 de ‘ arc et une série impressionnante d’erreurs dans la finale) : Chicago aura besoin de lui aussi s’il veut vraiment courir.
New York
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Les Knicks (11-11) doivent reprocher aux erreurs de la première mi-temps de ne pas avoir pu gagner, car l’énergie gaspillée pour récupérer. Dans ce match également, New York a confirmé qu’il manque de continuité : si l’équipe de Thibodeau est celle vue en seconde période, elle vaut assurément une place au soleil à l’Est ; s’il s’agit de celui distrait et sans âme de la première mi-temps, répéter la quatrième place l’année dernière est une pure illusion. Les Knicks n’avaient pas RJ Barrett et ont perdu Taj Gibson 4′ de la première sirène à un double technique pour les protestations : pourtant ils se sont battus en s’accrochant au talent de Randle, au triple d’Evan Fournier (16 points et 4 fois pour cibler de l’extérieur), au volonté d’Alec Burks (16 points) de montrer que Thibs a fait le bon choix en torpillant Kemba Walker et en lui confiant le rôle de meneur de jeu, à l’extraordinaire défense de Mitchell Robinson (9 points, 8 rebonds et 5 contres), le dont la sortie du terrain en finale a été délétère, au talent désormais sans âge de Derrick Rose (16 points et 6 passes décisives du banc). Ce n’était pas suffisant pour éviter le deuxième KO consécutif, le cinquième lors des 8 derniers matchs. Thibodeau a une équipe de caractère, certes, mais quelque chose doit changer car cela ne suffit plus.
le match
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New York désastreux en première mi-temps et Chicago s’enfuit aussitôt. Les Bulls amorcent la reprise devant 69-51, mais les Knicks reviennent fortement en dessous même s’ils dépassent pour la première fois avec Randle (106-105) à seulement 4’45 » de la fin. De là c’est un splendide tête-à-tête qui arrive in extremis à 111-111. C’est à ce moment-là qu’émerge le héros DeRozan, prenant les Bulls par la main et les menant au succès.
New York: Randle 30 (14/21 sur deux, 2/5 lancers francs), Fournier 16, Burks 16, Rose 16. Rebonds : Randle 12. Aides : Randle 6, Rose 6.
Chicago: DeRozan 34 (12/19, 10/11 tl), Vucevic 27, LaVine 27. Rebonds : Vucevic 7, LaVine 7. Passe décisive : Ball 6, Caruso 6.