Le pilote Mercedes courra également avec le symbole arc-en-ciel à Djeddah, un signal à un pays qui considère l’homosexualité illégale. En attendant, une statistique nous donne de l’espoir : de 2010 à aujourd’hui, ceux qui ont signé la pole des GP à leurs débuts en Championnat du Monde ont toujours remporté le titre. Et à Losail il y avait Lewis devant tout le monde
Il a fait ses débuts surprises au GP du Qatar, mais aussi en Arabie saoudite, le casque LGBT aux couleurs de l’arc-en-ciel protégera la tête de Lewis Hamilton. Un message fort que veut faire passer le pilote Mercedes, à destination d’un pays où les droits pour la collectivité sont plutôt peu nombreux. En Arabie saoudite, l’homosexualité est en fait illégale et la charia est en vigueur, dans laquelle il est entendu (même si non signalé) que les relations homosexuelles peuvent être punies de mort ou de flagellation. Lewis s’est ainsi mis au centre pour souligner une fois de plus, avec son combat, l’importance des droits civiques dans la société d’aujourd’hui.
« Restons unis »
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Au Qatar – autre pays où l’homosexualité est illégale – Hamilton avait pris la piste avec le casque LGBT, dominant la course sans discussion devant Max Verstappen. Et pour l’occasion, le traditionnel ‘Still We Rise’ a été remplacé par les deux nouvelles devises : ‘We Stand Together’ et ‘Love is Love’ (‘Love it’s love’). « J’utiliserai le même casque à Djeddah et peut-être aussi pour la course d’Abu Dhabi – a déclaré l’Anglais -. Je n’ai reçu aucun commentaire négatif à ce sujet. Au dos, il y a les écrits, car pour moi, il est important de représenter cela communauté. Je sais qu’il y a certaines situations qui doivent être soulignées. J’espère que quelqu’un se joindra à moi, j’aimerais en savoir plus sur ce qui se passe et ce qui est fait pour soutenir davantage cette communauté. «
Ce chiffre sur le poleman dans les GP inauguraux de 2010 à aujourd’hui
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En attendant, en faveur de Lewis dans la lutte pour le titre face à Verstappen (actuellement en avance de huit points), il existe un précédent qui lui donne de l’espoir : de 2010 à aujourd’hui, en effet, ceux qui ont arraché la pole sur les circuits des rookies dans le Championnat du monde, ont ensuite remporté le titre en fin de saison. Il y a onze ans, Sebastian Vettel remportait son premier titre en carrière avec Red Bull en prenant la première place des qualifications à Yeongam, lors du GP de Corée du Sud. Il en va de même pour l’Allemand lors du premier Grand Prix d’Inde 2011, à Greater Noida, et pour Austin. 2012, remportant le championnat puis lors de la dernière course d’Interlagos contre Alonso et Ferrari.
De 2016 à l’année dernière
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En 2014, donc, c’était au tour de Sotchi, pour le GP de Russie, avec Hamilton devant tout le monde en qualifications (et aussi en course) : champion du monde en fin de saison, pour la première fois avec Mercedes . Pour ensuite arriver à 2016, lorsque le circuit azerbaïdjanais a fait ses débuts à Bakou, dans le GP d’Europe, et Nico Rosberg a terminé devant tout le monde samedi, puis a remporté le duel pour le titre contre Lewis à Abu Dhabi sur les nerfs, puis a abandonné en fin de saison. Jusqu’à l’année dernière, lorsque les 44, en pole à Portimao et Mugello, ont conquis le septième titre atteignant Michael Schumacher au sommet. Il faudra donc un super Verstappen pour casser la tendance à Djeddah, mais le pôle Losail est-il un signe divin pour Hamilton ?