Le gardien joue un dernier quart-temps somptueux et écrase Los Angeles pour lequel LeBron ne suffit pas. Course 3 dans la nuit de samedi à dimanche
Les Denver Nuggets remportent également le match 2 et remettent désormais les Lakers de Los Angeles de LeBron James au pied du mur, sa cheville gauche lui faisant mal suite à un contact avec Aaron Gordon pendant le match mais ne faisant aucun doute pour le match décisif 3 à LA dans la nuit italienne entre Samedi et dimanche (à partir de 14h30).
Denver Nuggets contre Los Angeles Lakers 108-103 (2-0)
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Après la victoire dans le match 1 avec 31 points marqués, 5 rebonds, 5 passes et 3 interceptions, Jamal Murray était entré dans un tourbillon de jugements et d’analyses dans les médias qui le pointaient comme le maillon faible des Denver Nuggets en raison de sa médiocrité acclamée. attitudes offensantes. Le plan de jeu des Lakers aurait dû être d’exploiter les difficultés défensives de Murray à son avantage, mais le Canadien, qui a naturellement échoué à devenir un défenseur à la Gary Payton en quelques jours, a transformé toute cette négativité qui planait inexplicablement autour de lui en opportunité. Ah oui, car si Denver n’est plus qu’à deux victoires des NBA Finals, le mérite est avant tout le sien. Murray a marqué 23 de ses 37 points au total en 4e période et a balayé Los Angeles, qui jusque-là avait créé les conditions pour égaliser la série.
Démarrage lent
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Le meneur des Nuggets, avant de changer le sort de ce match, avait tiré 5/17 dans les trois premiers quarts-temps. Puis la transformation, parfaitement en phase avec les couleurs et les limites de son personnage : 6/7 au tir avec trois triplés fatals qui ont donné aux Nuggets l’occasion de produire le run décisif de 15-1 qui a scindé le match en deux. Nikola Jokic a signé un autre triple-double, son 13e en séries éliminatoires, avec 23 points, 17 points et 12 passes décisives, et a été comme d’habitude fondamental dans tous les aspects du match. Sans lui, Denver ne serait jamais aussi compétitif à ce niveau, mais sans Jamal Murray, il n’y aurait pas une seule chance de battre les Lakers et d’atteindre la finale. L’équipe de Darvin Ham a joué un très bon match pendant trois quarts-temps, mieux équilibré dans les rotations et les appariements défensifs (Jarred Vanderbilt dans le onze de départ et Rui Hachimura avec 30′ d’utilisation en partant du banc) que dans le match 1, et a été solide dans l’interprétation de votre propre basket. Défensivement, les Lakers se sont aussi retrouvés par moments mais les exploits de Murray en 4e période laissent quelques regrets en termes de choix tactiques et d’ajustements, tout en ayant évidemment créé un gouffre émotionnel dans l’esprit des joueurs.
Los Angeles mieux mais pas assez
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Los Angeles a mal tiré des trois points (8/30, 26,7 %), vrai, et a été moins brillant et passionnant en attaque mais a géré le match avec personnalité, compensant dans d’autres nuances du jeu et créant vraiment les bases nécessaires pour le gagner. LeBron a terminé avec 22 points, 10 passes, 9 rebonds, 4 interceptions et 2 contres, tandis qu’Anthony Davis a ajouté 18 points, tirant 4/15 depuis le terrain, avec 14 rebonds, 4 passes et 4 contres. Le casting de soutien a bien répondu (Reaves 22 points, Hachimura 21 points) compte tenu du score le plus bas par rapport au match 1 et dans l’ensemble, les Lakers ont mieux travaillé que lors du premier match. Mais encore une autre défaite est venue, cette fois beaucoup plus lourde en termes de scénario de la série. On dirait, en simplifiant, que tout est de la faute de Jamal Murray, et peut-être que d’un certain point de vue ça l’est.
Denver: Murray 37 (11/24, 6/14 sur trois, 9/10 tl), Jokic 23, Porter Jr. 16. Rebonds : Jokic 17. Passes décisives : Jokic 12.
Los Angeles: James 22 (9/19, 0/6 sur trois, 4/4 cosses), Reaves 22, Hachimura 21. Rebonds : Davis 14. Aides : James 10.