Pour le premier choix du repêchage 2022, le moment est venu de choisir, mais il veut d’abord comprendre quelle est la solution idéale pour lui.
Banchero est proche de l’Italie, mais ce n’est pas encore fait. L’ailier d’Orlando Magic l’a réitéré après que l’Italbasket a remporté la qualification pour la Coupe du monde, prévue du 25 août au 10 septembre 2023 entre le Japon, les Philippines et l’Indonésie. En bref, Paolo a maintenant devant lui un scénario concret et suggestif, mais c’est précisément pour cette raison que le moment est venu de choisir pour le premier choix général du repêchage 2022 : l’Italie oui ou l’Italie non, conçue comme une équipe nationale. Qu’est ce qu’il va faire?
LES MOTS
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Au Messager il a réitéré ce que l’on savait déjà : jouer sous le maillot bleu est une possibilité concrète, une probabilité plus que plausible, mais pas acquise d’avance. « Coupe du monde avec l’Italie ? Une possibilité, même si je ne peux pas la prendre pour acquise. Je dois parler à mon équipe ici à Orlando. Avec mon agent, ma famille et toutes les personnes impliquées pour prendre la bonne décision pour moi. Il y a certainement une possibilité que cela se produise, je serai heureux de rencontrer la délégation italienne, parler, briser la glace avec eux, ce sera la première fois que je les rencontrerai ».
LE POINT DE LA SITUATION
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La rencontre est prévue le 3 décembre. Gianmarco Pozzecco, l’entraîneur de l’Italie, Gianni Petrucci, président de la Fédération italienne de basket-ball et le directeur général Salvatore Trainotti rencontreront le grand garçon de Seattle en personne en Amérique. Banchero, 20 ans, n’est jamais allé en Italie et ne parle pas un mot d’italien. Même le père ne parle pas notre langue, au-delà de quelques expressions. Ce sont les grands-parents paternels, d’origine ligurienne, originaires de Savignone, qui ont permis à l’ancienne star de Duke, au collège, d’acquérir un passeport italien. La Fédération a su se déplacer bien en avance, courtisant le garçon depuis le lycée. Il s’est toujours déclaré flatté et prêt à représenter un jour le tricolore. Mais d’abord la pandémie puis ses engagements universitaires, il a remporté le NCAA Final Four de Blue Devil, ont toujours repoussé le voyage en Italie. Et surtout la possibilité de jouer un match pour l’équipe nationale et donc de balayer les doutes sur la perspective. Déjà parce que la suggestion italienne « exotique » l’a tout de suite intrigué pour la possibilité de choisir une autre voie, la moins fréquentée, par rapport à de nombreux jeunes espoirs américains. Et parce qu’il nous a vus associés, non sans raison, à d’importantes vitrines et scénarios marketing internationaux. D’Azzurro Banchero, il serait le meilleur talent du groupe de prêt à partir, il deviendrait immédiatement le visage de l’équipe nationale dans les médias. Et ça le taquine un peu
PORTES COULISSANTES
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Mais entre-temps, les choses ont changé. L’équipe américaine, qui par le passé, bien qu’il ait toujours été un espoir de haut niveau, l’avait snobé, ne peut qu’être très intéressée à le voir porter le maillot américain. Son marché en Amérique, dès l’appel n°1 du dernier Draft, a explosé bruyamment. Bref, les scénarios sont fluides. Banchero a agité le drapeau tricolore lors de la journée médiatique d’Orlando Magic, et récemment dans un podcast de son coéquipier RJ Hampton, il a réitéré qu’il voulait jouer un jour pour l’Italie. Mais l’avenir est maintenant pour lui. Le carrefour est devant vous. L’impression est que plus le temps passe, plus les choses peuvent se compliquer. La perspective d’être « choisi » parmi les phénoménaux pour un garçon américain, né et élevé avec la légende des stars and stripes champions, pourrait saper celle d’être le meilleur parmi les Azzurri. Surtout maintenant que la vitrine et les perspectives commerciales ne sont certainement plus une exclusivité ni même juste une valeur ajoutée de la chemise bleue. Banchero, qui dans un passé récent a suivi avec intérêt les matchs de l’Italbasket en streaming, rencontrera Pozzecco début décembre et devra se dire oui ou non, tôt ou tard. Plus tôt ce sera, plus le « oui » deviendra probable. C’est juste d’être optimiste, mais, et cela valait la peine dès le premier instant, de ne rien prendre pour acquis.