La démonstration de force du GP de Belgique élimine les chances du championnat du monde à Maranello. Qu’elle n’était pas obligée de remporter le titre mais qu’elle a le devoir de faire preuve de courage et de performance dans les huit dernières courses. Aussi parce que Mercedes mine la deuxième place des Constructeurs…
Qu’on se le dise tout de suite : Ferrari n’avait pas « à » gagner la Coupe du monde 2022 compte tenu des deux dernières années précédentes ; pourtant, le début de saison étincelant avait conduit plus d’un fan à cultiver le rêve de revoir le titre Pilotes à Maranello après 15 ans (Raikkonen 2007). Au lieu de cela, le coup de Spa-Francorchamps met effectivement fin à tout raisonnement sur les chances de titre. La défaite – au sens d’un Championnat du Monde révolu – ne fait pas tant mal au regard de la prise de conscience que Red Bull a progressivement haussé le rythme jusqu’au sillon creusé en Belgique avec tous ses rivaux (un avantage qui n’est jamais apparu aussi évident cette an). Le duo Red Bull-Max Verstappen risque d’ouvrir un cycle au niveau du récent Mercedes-Hamilton : contre l’équipe du Néerlandais et de Horner, il peut perdre avec honneur (et Ferrari a même réussi à les battre cette année).