Le pilote Ferrari parle de lui dans une interview au journal britannique Courrier quotidien, révélant sa relation trouble avec le sport automobile : « C’est dur de voir des amis mourir à cause du sport que j’aime, mais je n’arrête pas ». Sur les chances des championnats du monde : « Chaque jour je me réveille en pensant à la Coupe du monde »
Pour la F1, le 17 juillet est une date tragique depuis sept ans. En 2015, en effet, Jules Bianchi, le pilote Marussia qui avait été impliqué dans un accident lors du GP du Japon quelques mois plus tôt, est parti. Le Français était le mentor de Charles Leclerc, qui en 2017 a également perdu son père Hervé des suites d’une maladie et, deux ans plus tard, son ami Anthoine Hubert. Les trois drames ont marqué le Monégasque de Ferrari, le poussant même à avoir quelques remords, comme il l’a révélé dans une interview au journal britannique Courrier quotidien Il y a quelques jours.
coupable
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Leclerc reconnaît le contraste entre la passion pour la F1 et le chagrin subi justement à cause du sport automobile : « J’étais très attaché à Jules et Anthoine que je connaissais depuis que nous étions petits. Il est très difficile de voir des êtres chers mourir à cause du sport que vous aimez le plus. Mais je ne pense pas que je vais m’arrêter ». La même réponse que Charles s’était donnée en 2017 lorsqu’il roulait à Bakou en F2 quelques jours après la mort de son père : « Je me suis demandé ce qu’il aurait voulu que je fasse à ce moment-là et la réponse a été de courir ». Le Monégasque parvient à maintenir une certaine distance entre ce qui se passe sur la piste et ses émotions, mais avoue : « Je me suis senti coupable de ne pas avoir pensé à la mort de mon père et d’un ami, même si ce n’était que pour quelques heures. « .
cibles
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Si le passé fait mal, Leclerc envisage l’avenir avec optimisme. Actuellement, le champion Ferrari occupe la deuxième position du championnat à 38 points du leader Max Verstappen. Charles est confiant : « C’est une longue saison et je pense que nous pouvons gagner le championnat. C’est ce qui me fait me lever le matin. Des temps meilleurs viendront ». Et on sent une grande confiance dans ses propres moyens aussi à partir de l’hypothétique comparaison avec la légende Lewis Hamilton : « S’il a une voiture compétitive, il a droit au titre. Mais dans un défi au titre contre lui, si je devais choisir, je parierais sur moi ». Plus clair que ça…