L’Anglais a rassuré les fans sur Instagram quant à sa présence à Montréal : « J’ai mal dormi mais je pense positif, j’ai mal au dos mais rien de grave »
Autre que sauter le Canada! L’alarme lancée dimanche soir par Toto Wolff à Bakou (« Lewis ne pourrait-il pas courir à Montréal ? Absolument oui ») est revenue en moins de 24 heures. Aujourd’hui, sur son profil, le septuple champion du monde a expliqué qu’il avait déjà récupéré : « Bonjour le monde – a-t-il écrit-. Hier, c’était dur et j’ai eu quelques problèmes de sommeil, mais aujourd’hui, je me suis réveillé positif. J’ai un peu mal au dos, » mais je n’ai rien de grave heureusement. J’ai fait de l’acupuncture et de la kinésithérapie avec Angela (Cullen, sa kinésithérapeute ; ndlr) et je vais dans mon équipe pour travailler avec eux. Il faut continuer à se battre. Il n’y a pas de meilleur moment que celui en cours pour rester unis. J’y serai ce week-end je ne le manquerais pour rien au monde. Je vous souhaite à tous une excellente journée et semaine ». Le Canada est historiquement l’un des terrains de chasse préférés des Anglais, la dernière fois qu’il a été couru en 2019 il a remporté la septième victoire qui lui a permis d’égaler Michael Schumacher à 7. Ce n’est qu’à Silverstone et en Hongrie qu’il a gagné plus : 8 fois.
Course douloureuse
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En fin de course, qui s’était terminée à la quatrième place, après avoir arraché des positions à Vettel, Alonso et les McLaren, l’Anglais avait eu du mal à sortir de sa voiture et quand, enfin, il s’était relevé, il avait ostensiblement tenu son dos. « Ce fut la course la plus douloureuse et la plus exigeante physiquement de ma vie. J’ai risqué plusieurs chutes et j’ai prié pour que cette torture se termine bientôt », a-t-il admis après la course. Immédiatement après la course, Toto Wolff lui a présenté ses excuses pour lui avoir une nouvelle fois confié une « boîte à merde », une « boîte de m… » à conduire.
Danger de marsouinage
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Le problème que Mercedes n’arrive pas à résoudre est celui du marsouinage, le sautillement sur le coup droit. Déjà durant le week-end George Russell avait soulevé une énième polémique, arguant que Formula One Group et la Fia n’auraient pas été favorables à un changement des règles pour faire tomber le phénomène, et qu’en poursuivant la saison il faut donc se préparer à des « accidents dangereux ». Une prise de position qui avait suscité la réaction des organisateurs du Championnat du monde, selon lesquels lorsque le problème est apparu dans les simulations l’an dernier, les équipes avaient rejeté les corrections proposées. S’adressant aux micros allemands de Sky, Toto Wolff a ensuite ajouté que « tous les pilotes ont accepté de soulever le problème, tous sauf Alonso ».