Pole, victoire, tête de bout en bout et tour rapide : Verstappen a tout pris et fait un pas en avant parmi les mythes du classement des entreprises. Le match Leclerc-Sainz est pour l’instant le moins équilibré, mais aussi Lando… Tsunoda surprend devant Gasly. Premiers points pour Aston Martin
Un aperçu de ce qui reste du quatrième Grand Prix de Formule 1 de la saison, à Imola. Un regard aussi sur les pilotes et les écuries qui échappent normalement à l’attention, en milieu de grille ou en course… Un peu de données statistiques qui invitent à la réflexion.
Max imbattable à imola
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A commencer par Max Verstappen qui a obtenu le deuxième Grand Chelem de sa carrière : en plus de gagner la course, il est toujours resté aux commandes du début à la fin et a également réalisé le meilleur tour. Sur les 22 victoires qu’il a remportées (Kimi Raikkonen l’a dépassé : désormais Max est 15e), il n’était arrivé qu’une seule fois : l’année dernière lors de la deuxième des deux courses à Zeltweg. Après tout, ce n’est pas que ce soit une entreprise très fréquente, encore moins dans la F1 moderne. Et en fait celui des Gran Chelems est l’une des rares premières qui n’appartient ni à Michael Schumacher ni à Lewis Hamilton : depuis 1965, il appartient à Jim Clark, avec 8. Le week-end d’Imola de Max était aussi un triplé, puisque la victoire et le tour le plus rapide a succédé à la pole position. Il s’agit pour lui du quatrième triplé de sa carrière, les trois autres qu’il a obtenus l’an dernier à Cestellet, Zeltweg/2 et Abu Dhabi. Parmi les auteurs de triplés, il a ainsi atteint à la 13e place jamais Jackie Stewart, Felipe Massa, Jackie Ickx et Stirling Moss. Le record, de 22, est détenu par Michael Schumacher.
Embarquement Red Bull
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Avec le succès d’Imola, Verstappen bondit de la 6e à la 2e place du classement. Idem pour l’équipe Red Bull qui réalise à Santerno son 18e doublé, comme ce n’était pas arrivé depuis le 2 octobre 2016, en Malaisie (1 ° Daniel Ricciardo, 2e Verstappen). La Ferrari a 85 points de doubles victoires.Le week-end du GP d’Émilie-Romagne, grâce également à la course Sprint de samedi, Red Bull a amassé 58 points, plus du double de ce qu’il avait après les 3 premiers GP, passant ainsi de la troisième à la deuxième place des Constructeurs, à -11 de Ferrari.
Lewis a exprimé après 9 ans
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Lewis Hamilton a été exprimé. L’aspect symbolique n’est pas passé inaperçu et nous en reparlerons. Ici seulement pour rappeler que c’est à partir de Montmelò 2013, lors de sa première saison en Mercedes, qu’il n’a pas été adoubé. Neuf ans et 177 Grands Prix.
DÉFIS DANS LA FAMILLE
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Deux abandons de Carlos Sainz le rendent moins significatif et – on l’imagine – complètement provisoire : mais les deux pilotes Ferrari sont le seul duo de pilotes dont l’un a battu l’autre sur tous les fronts. Charles Leclerc a terminé mieux que Sainz dans les 4 GP, a été plus rapide dans les quatre qualifications et a toujours fait mieux dans le tour le plus rapide (et a terminé devant au Sprint). Considérant les mêmes paramètres, l’autre couple plus déséquilibré est celui de McLaren : Daniel Ricciardo a obtenu un meilleur placement dans le premier GP, à Bahreïn : Daniel 14e, Lando Norris 15e. Qui là-bas à Sakhir était en tête lors des qualifications et dans le tour le plus rapide. Après cela, Lando’s était un domaine. En AlphaTauri, lors du 26e GP ensemble, dimanche dernier, c’était la première fois que Yuki Tsunoda faisait mieux que Pierre Gasly dans les trois domaines : course, qualifications et meilleur tour. Et ce n’est pas par hasard qu’il l’a dépassé pour la première fois au classement : Yuki est 12e avec 10 points, Pierre 13e avec 6.
Signes de vie d’Aston Martin
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Après trois courses sèches, Aston Martin marquait les premiers points de la saison : 4 pour Sebastian Vettel, un pour Lance Stroll, et laissait ainsi la dernière piste à Williams, qui restait à un.