Grand match du MVP serbe, qui creuse le sillon décisif au troisième quart-temps. Les flashs de Randle ne suffisent pas à Thibodeau
Jokic est le propriétaire du Jardin pour un jour. Le centre serbe de Denver enchante les Knicks à domicile en entraînant les Nuggets vers un succès confortable et chassant la crise, 113-99. Cette fois, les gars de Coach Malone ne pensent pas à qui manque, et la liste est aussi longue que la file qui se forme toujours devant l’Arena, à côté de Penn Station, à New York, mais si quoi que ce soit, gagner avec quoi est-il de toute façon dans le pont. Et comme parmi tant de cartes ordinaires il y a un joker, voire un Joker spectaculaire, même les absences de Murray, Porter, Rivers, Hyland, Dozier et Bol pour une fois ne font pas de mal. Denver (11-11) était tout frais du fou qu’il a fait avec Orlando, d’une défaite inadmissible subie au retour, cette victoire fonctionne mieux que votre boisson énergisante préférée, pour vous remonter le moral.
LES BRUITS DE NEW YORK
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Les Knicks (11-12) confirment qu’ils boitent trop à domicile : seulement 5-8 records dans la Grosse Pomme. L’attaque manque et il n’y a pas de nouvelles puisqu’il s’agit d’une équipe de Coach Thibodeau, mais si les résultats sont ceux-ci le choix d’exclure Kemba Walker des rotations, eh bien, cela ne semble pas tout à fait exact… Et les fans au Garden a fait beaucoup de bruit en seconde période, et ce n’était pas une bande-son de sérénade… C’est la huitième défaite d’affilée contre les Nuggets, en effet.
LE MATCH
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Jokic avec déjà 10 points dans les 8 premiers’, puis 30-25 Denver après 12′ : les invités tirent à 55% du terrain. Même 44-28 sur le triple de Nnaji, les Knicks commençant 0/8 au deuxième quart. Fournier tente de ramener New York, mais c’est 60-49 à la pause, le Joker trouvant des côtés importants à Barton et Nnaji, révélation de la soirée. Les gars de Thibs tirent à 37% et en attaque ils font trop d’efforts, au-delà des rafales de réalisation de Randle et Fournier. Gordon, mauvais cette fois, commet sa 4e faute en début de seconde mi-temps, mais un 15-2 partiel des Nuggets vaut quand même 82-65. Jokic sévit, Robinson est toujours là à le chercher… Le triple du Joker de 87-66 exaspère la foule du Garden qui fait même retentir quelques huées agacées… 92-71 après 36′, match déjà clôturé par les Nuggets. Que cette fois ils ne font pas de blagues dans le dernier quart-temps. Le spectacle à New York cette fois n’est pas à Broadway, mais au Garden. L’acteur oscarisé, ou plutôt en tant que MVP, est un visage bien connu, une longue silhouette : Joker applaudit pour ouvrir la scène, en 27 minutes de performance, même en ennemi, en territoire « sacré ».