Woking a démenti un accord avec Audi, mais le groupe allemand recherche un partenaire pour 2025, utilisant peut-être le savoir-faire de Honda
La nouvelle et le démenti sont arrivés par retour de courrier. Nous parlons de l’hypothèse qu’Audi pourrait acheter McLaren pour atterrir en F1 avec son équipe de 2025 à 2026, date à laquelle elle passera aux moteurs hybrides de prochaine génération. Force est de constater que l’entrée potentielle d’un géant industriel comme le groupe Volkswagen en tente plus d’un. À la F1 elle-même, qui tente depuis des années d’attirer de nouveaux constructeurs sans succès, mais aussi à certaines équipes, dont l’équipe de Woking, qui cherche depuis longtemps un bon partenaire avec qui se lier.
Cette année, la marque anglaise historique, traditionnellement comparable uniquement à Ferrari, a changé d’offre en passant aux groupes motopropulseurs Mercedes. Mais cela reste quand même une équipe « cliente » de Stuttgart. La donne changerait s’il devenait à l’avenir l’équipe de référence d’un autre grand compétiteur. Il y gagnerait à la fois pour la compétitivité sur la piste et pour la stabilité économique, étant donné que McLaren a dû faire face à des pertes avec trois recapitalisations au cours des trois dernières années et la vente à un fonds du siège futuriste conçu par l’architecte Norman Foster, où se trouve aujourd’hui pour louer. La nouvelle d’un intérêt Audi ne devrait pas être déplaisante, tant que nous restons confidentiels…
partenaire de taureau rouge
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En fait, Volkswagen a plus d’une option sur la table s’ils décident vraiment de franchir le pas. Red Bull, en plus d’avoir le meilleur châssis en circulation et un brillant technicien comme Adrian Newey, a décidé de construire ses propres moteurs, après l’annonce du départ à la retraite de Honda fin 2021, et fait d’énormes investissements pour créer un département ad. hoc en exploitant le savoir-faire technologique hérité des Japonais. Une opportunité unique pour Volkswagen, qui pourrait reprendre l’exploitation en acquérant des connaissances spécifiques sur les groupes motopropulseurs actuels, plutôt que de repartir de zéro, avec des économies de plusieurs centaines de millions d’euros. À ce stade, il pourrait même s’asseoir à la table des négociations pour les moteurs hybrides du futur sans avoir à imposer des changements radicaux pour « compenser » le désavantage concurrentiel. Entre autres, Red Bull a été sponsor de Volkswagen dans les années de triomphes en rallye avec la Polo R, culminant avec la conquête de 4 championnats pilotes et constructeurs entre 2013 et 2016. L’affinité est donc de longue date. Reste à savoir s’il peut y avoir le même intérêt de la part de Milton Keynes pour le mariage. Etant entendu qu’avoir une puissance comme Volkswagen derrière nous représenterait la meilleure garantie de se battre à armes égales avec Mercedes (en attendant Ferrari). Pour autant que l’on sache, Volkswagen souhaiterait également une deuxième équipe satellite pour fournir les moteurs.
audi ou porsche
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L’horizon de cette histoire semble lointain, mais il ne l’est pas. La prochaine réglementation sur les moteurs doit être définie rapidement, car la conception des nouveaux groupes motopropulseurs (qui utiliseront des carburants de plus en plus respectueux de l’environnement) prend plusieurs années. Il reste également à déterminer si les débuts auront lieu en 2025 ou plus vraisemblablement en 2026. La FIA espérait qu’un accord général serait trouvé d’ici la fin de l’année, afin de pouvoir le ratifier au Mondial. Conseil, mais il est presque certain que ce ne sera pas le cas. Enfin, il faut comprendre sur quelle marque Volkswagen se portera le choix pour une éventuelle entrée dans les GP. Les dirigeants d’Audi et de Porsche sont intervenus dans les négociations. Pour la première, la F1 aurait un impact promotionnel direct sur la production en série, tandis que la seconde pourrait s’en servir comme fleuron de son activité sportive.