Steph fait rage aussi contre les Bulls, affaibli par l’absence de Vucevic pour le Covid : les Warriors sont la meilleure équipe NBA avec 11 victoires en 12 matchs
Illégal. Steph Curry continue de faire de la magie, ces merveilles qui lui viennent naturellement et qui laissent le reste du monde NBA sans voix, se demandant comment il fait. J’ai 40 ans contre Chicago, qui s’est présenté au Chase Center sans Nikola Vucevic (le dernier d’une liste sans cesse croissante de joueurs de la NBA arrêtés par Covid) et a éliminé 119-93 comme si de rien n’était. L’effet Curry est le manifeste de la 7e victoire consécutive des Warriors, la 11e en 12 matchs d’une saison qui promet beaucoup mais qui désormais, avec une série de 4 matchs à l’extérieur après 8 matchs consécutifs à domicile, devient plus intéressante. Chicago sort écrasé par le cyclone Steph, pas réduit dans son envie de revenir au protagoniste : l’équipe du coach Donovan a les armes pour redevenir d’actualité, mais l’absence de Vucevic est trop lourde pour ne pas être blâmée.
effet Steph
–
Le curry est encore une fois superlatif, comme cela s’est produit tant de fois cette saison. Il ferme personnellement les comptes avec 15 points au troisième trimestre, mais joue avec un tel amusement que jusqu’à ce qu’il atteigne 40 points, il reste dans son parc d’attractions personnel, le parquet Chase Center coloré en bleu pour correspondre aux uniformes classiques que les Warriors portent en hommage à leurs débuts à Philadelphie. La partie est terminée depuis un moment, mais Steph s’en fiche : le triple de 107-84 compte comme les très lourds de l’échappée en troisième période. Son énergie est ce qui maintient Golden State ensemble : ses coéquipiers sont infectés par l’enthousiasme de Steph, ils le transforment en motivation pour briller. A l’image de Kevon Looney, battler sous le panier (10 rebonds), Draymond Green (9 points, 9 rebonds, 7 passes), qui retrouverait désormais Steph aussi les yeux bandés, l’adulte dans la salle Andre Iguodala. Golden State, c’est Curry mais aussi une super défense, qui dans les deuxième et troisième quarts maintient les Bulls à 33 points au total et 12/40 au tir, ce qui annule DeMar DeRozan et Lonzo Ball appauvrissant l’attaque de l’entraîneur Donovan. C’est le secret du super départ de Golden State, aussi fondamental que la magie de Steph. Les Warriors sont la meilleure équipe NBA, pour entendre le record, mais lors des prochains matchs à l’extérieur, ils devront le prouver.
Chicago
–
Les Bulls (8 victoires-4 défaites) doivent rapidement apprendre à jouer sans Vucevic, qui perdra également les 4 prochains matchs à l’extérieur. Impossible de pallier son absence si DeMar DeRozan se dispute avec le panier (18 points mais 4/13 au tir, avec des statistiques « gonflées » en quatrième période après que les matchs aient déjà été joués) et que Lonzo Ball fasse une scène muette (5 points , 3 rebonds, 3 passes décisives et 2/11 au tir). Zach LaVine essaie de garder le shack avec 23 points, mais il est trop seul pour réussir. La profondeur est le point faible des Bulls version 2021-22 : lors des prochains matchs elle sera mise à rude épreuve. La seule indication positive pour le coach Donovan est l’envie d’Alize Johnson, 9 points et 7 rebonds en 21′. Chicago est bien mieux que cela, comme il l’a montré en ce début de saison, mais il aura probablement besoin du retour de Vucevic (ou de trouver un moyen de le manquer le moins possible) pour reprendre la course.
Le match
–
Chicago frappe 24-14 avec 3′ de la troisième sirène, mais c’est comme regarder dans une réalité alternative. Celui sur le parquet du Chase Center prévoit que Curry fasse le phénomène et la défense des Warriors ne laisse passer personne. Golden State mène 51-45 au début de la seconde mi-temps. Et le nouvel épisode de l’émission Steph Curry : avec 15 points, le double mvp étend l’avance de son équipe à 86-62 à la fin du troisième quart-temps. Ce qui reste du match ne sert qu’à divertir encore plus Steph. Et Curry n’a aucune envie d’arrêter de s’amuser cette année.
État d’or: Curry 40 (5/7 sur deux, 9/17 sur trois, 1/1 lancers francs), Wiggins 15, Poole 14. Rebonds : Looney 10. Passes décisives : Green 7.
Chicago:LaVine 23 (8/14, 1/2, 2/3 tl), DeRozan 18, Jones 9, Johnson 9. Rebonds : Johnson 7. Aides : DeRozan 5, Caruso 5.