Le Monégasque, qui a dépassé Max à trois reprises, retrouve la victoire après l’Australie mais en finale il garde les box et les supporters inquiets d’un problème d’accélérateur. Perez abandonne, Russell pénalisé, Hamilton de nouveau sur le podium
Une victoire le cœur dans la gorge : Charles Leclerc renoue avec le succès après plus de trois mois, faisant taire la marée orange. Mais ce qui était censé être une promenade dans le parc : un doublé facile s’est transformé dans la phase finale en un drame sportif. Car Ferrari, avec sa deuxième victoire en une semaine, est très rapide mais reste encore fragile. Cette fois, c’est Carlos Sainz qui a été trahi par le moteur alors qu’il s’apprêtait à doubler pour la deuxième fois Max Verstappen qui avait du mal avec les réglages et les pneus depuis le départ. Une fumée blanche, puis le feu avec la voiture dangereusement au point mort. Une situation qui a poussé la direction de course à déclencher la Virtual Safety Car, une opportunité qui a incité Leclerc et Verstappen à retourner aux stands pour monter un dernier train de pneus medium. À ce moment-là, cependant, Leclerc a commencé à cibler le garage avec une série de messages inquiétants pour un problème d’accélérateur bloqué à basse vitesse. Mais Max n’a pas pu en profiter et ce n’est que dans le dernier tour qu’il a pu se rapprocher partiellement du Monégasque.
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Et c’est ainsi que la fête a explosé dans la surface du Cavallino, du moins du côté de Leclerc, qui a réduit l’écart avec Verstappen, auteur du meilleur tour, de six points : il y a désormais 38 points entre les deux. L’objectif est de poursuivre sur cette tendance lors des deux prochaines courses, France (Le Castellet) et Hongrie (Budapest) pour rouvrir la course au titre. Pour Leclerc, après l’amertume en série survenue à partir de Monte-Carlo, la lumière est revenue. Une belle remontée pour le moral. Le Monégasque a été l’auteur d’une course brillante, aidé par un rouge bien équilibré, qui lui a permis d’humilier à trois reprises le champion du monde devant son public. Au lieu de cela, le moral de Sainz doit être reconstitué, au quatrième zéro du Championnat du monde, qui a contrecarré le succès du GP de Grande-Bretagne d’un point de vue mondial (il est désormais à -75 de Verstappen). Mais, ce qui, du point de vue du Cavallino, facilite la tâche de Mattia Binotto, également à la lumière de ce qui s’était passé samedi lors de la course de sprint.
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Avec Sainz a également abandonné Sergio Perez, qui a glissé troisième du championnat du monde à -57, victime d’un contact au premier tour avec George Russell, qui a coûté 5 secondes de pénalité à l’Anglais : le Mexicain a couru dans le dos jusqu’à ce qu’ils décident que ce était suffisant. L’échec de Ferrari a poussé Lewis Hamilton sur le podium pour le deuxième dimanche consécutif, mais comparé à Silverstone, il n’a jamais eu la moindre chance de se battre pour la victoire. De nouvelles perspectives s’ouvrent pour Ferrari mais tant que les problèmes de moteur peuvent être résolus à la racine : celui de Sainz était le troisième exemple, Leclerc a le quatrième à sa disposition mais quand le kilométrage augmente le risque de ce qui est arrivé à Zeltweg augmente. Enfin après avoir brisé la glace en Grande-Bretagne, Mick Schumacher était à nouveau dans les points, sixième. Encore une bonne nouvelle pour la grande famille rouge.